vendredi 19 décembre 2008

In other words...

Ambiance primesautière et guillerette au large de la rive droite !
Cap à l'est pour les prochains jours. Comme en mer, le chemin le plus court vers l'Amérique, ses caveaux enfumés et ses mains jazzy, n'est pas forcément la ligne droite... Tout est dans l'art de l'esquive et l'attente du voyage fait partie du plaisir !...

Découvrez Frank Sinatra!

mercredi 17 décembre 2008

Tara au Pont Alexandre III


© Francis Latreille/Tara-Arctic


Tara, bateau mythique, est accosté à Paris sous les voutes et les culs dorés des angelots Empire du pont Alexandre III.

Cette goélette à la carène impressionnante spécialement conçue pour résister aux forces de compression des glaces, imaginée par Jean-Louis Etienne et dessinée par les architectes navals Luc Bouvet et Olivier Petit, connaît un destin exceptionnel...

A son bord, Jean-Louis Etienne voulait revivre l'épopée de Fridtjof Nansen qui, sur le Fram, avait dérivé durant trois ans, pris dans les glaces arctiques.

Le projet sera annulé faute de moyen et pendant près de six ans - 1991 à 1996 - le bateau va naviguer dans les eaux glacées des hautes latitudes.

1991-92 : Expédition Antarctica en Patagonie, la Terre de Feu, et Péninsule Antarctique
1993-94 : Expédition Erebus en mer de Ross
1995-96 : Expédition au Spitzberg


En 1999, Sir Peter Blake rachète Antarctica à Jean-Louis Etienne, et le rebaptise Seamaster.
A son bord il engage une série de voyages d'études en Terre de Feu et Amérique du Sud. Ces expéditions connaîtront un dénouement tragique ; en 2001 Blake est tué par un groupe de pirates dans l'estuaire de l'Amazone.


En 2003, Étienne Bourgois, directeur général d'agnès b. reprend le bateau et le rebaptise Tara.
De septembre 2006 à février 2008, Tara, fer de lance du projet DAMOCLES et renouant avec le projet visionnaire de Jean-Louis Etienne, se fait enserrer par la banquise et est reconverti en laboratoire d'étude. 
Trois équipes d'une dizaine de personnes de relayeront à son bord.

Les matériaux, relevés et observations recueillies par ce projet scientifique visant à mieux comprendre les changements climatiques au-delà du cercle polaire sont actuellement en cours d'analyse.
Une chose est sûre cependant, sous les actions conjuguées de l'effet de serre et de l'albédo -[pouvoir d'une surface à réfléchir la lumière du soleil]- la banquise fond à une vitesse alarmante. Les scientifiques estiment en effet que d'ici une quinzaine d'années, la glace des pôles aura disparue en été.

Monter au bord de Tara c'est déjà sentir frissonner sur sa nuque le souffle glacé et piquant de l'aventure !

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Mais encore :

Crédit photo
© Francis Latreille/Tara-Arctic
La goélette Tara prise dans les glaces dans la région du pôle nord géographique.

Une exposition annexe fourmille de détails sur les problématiques et enjeux du programme DAMOCLES.
Le site Internet du programme : http://www.taraexpeditions.org

Le site de Jean-Louis Etienne, aventurier, scientifique et amoureux des hautes latitudes.
http://www.jeanlouisetienne.fr

Le Fram - navire d'expédition polaire de Fridtjof Nansen, Otto Sverdrup et Roald Amundsen - est exposé au Frammuseet, dans le fjord d'Oslo.
http://www.fram.museum.no/en/


La visite de ce musée qui sent bon le vieux bois et la graisse, pour ensuite manger un sandwich de blé noir en regardant la mer et attendant la navette qui vous ramènera tranquillement au port - tout ça pour la modique somme d'un bras - est un plaisir qui vaut largement le voyage !...

jeudi 11 décembre 2008

Attention quart d'heure mièvre !

Quitte à écouter du Beatles, autant prendre les devants... Et sans risquer la rupture, ployer tel le bambou sous le vent aride des mornes plaines... Et pas de réflexion ; si tu colles deux thunes dans le bastringue t'en as pour deux plombes, chérie !!


Découvrez The Beatles!

mercredi 10 décembre 2008

Charrettes

Code dans tous les sens - Joli petit monticule de signes inutiles. Derniers projets, dernières charrettes. Et de finir le cycle comme il a commencé, à fond !

samedi 29 novembre 2008

Temps de chien

A la tombée de la nuit à Paris, un temps entre chien et loup.

Un vent d'automne chargé encore un peu des réminiscences de l'été, mais porteur de temps mauvais ; annonciateur en tourbillons persifleurs de relents sableux et de poussières de la ville ; laissant dans les yeux des larmes de crocodile amères et salées qui font ressembler les avenues bariolées des feux rouges de voitures à des rayures de zèbre.

Des ombres tourmentées des mille vies alambiquées de cette cité lunaire prend naissance et s'échappe un brouillard enveloppant et glacé, vaporisé de gouttelettes microscopiques et pétillantes. Les pavés en prennent, dans un reflet mouillé, la teinte luisante de clair obscur. Les grands arbres en ont l'écorce poisseuse et brunasse, laissant la main collante comme après une étreinte visqueuse. Les murs de calcaire transpirent de tous leurs pores de cette fièvre mauvaise.


Deux silhouettes qui s'avancent au coeur de l'hiver ; un homme et son chien. Fiers et beaux, maigres pareils, marchant d'une allure commune. Semblables aux dieux et aux aveugles ils en partagent le destin en une infirmité qui les transporte au delà de notre horizon commun, par delà la vie même. Au premier, une jambe raide qui infléchit sa route en un sens mystérieux. Au second, béquille au trottinement saccadé de valse rouillée, l'absence de patte arrière droite.
Deux vies tellement confondues de corps et de pensée qu'elles s'assemblent en une sculpture hybride, à la façon d'un centaure moderne.

vendredi 21 novembre 2008

mercredi 5 novembre 2008

Yes we can

Je m'étais habitué, moi, à voir des présidents noirs dans les films de science fiction [statut présidentiel qui, grâce providentielle, les empêchaient de mourir avant la fin...].
Nouvelle sensationnelle, voilà que la fiction rejoint la réalité !...

Sans les aliens, merci...


samedi 1 novembre 2008

Upside Down - Les Arctiques


Superbe et très émouvante exposition consacrée à la civilisation esquimau, au Musée des arts premiers à paris.

Les territoires concernés sont immenses, et s'étendent d'Ouest en Est ; poursuivant une marche entamée il y a 10 000 ans à travers les étendues glacées arctiques, de la Russie au Groenland, à travers le Grand Nord canadien.

La mise en scène très épurée tend à mettre en avant les traits principaux de cette civilisation. Ceux d'un monde flottant, aux frontières floues et mouvantes. Un monde poreux dans lequel communiquent plus ou moins librement les vivants et les morts, le réel et l'imaginaire, une nature omniprésente et un bestiaire fantastique, une ironie à fleur de peau et une adaptation incroyable à un cadre de vie pour le moins hostile.

Dans ce monde sans verticalité, l'horizon sert de frontière vaporeuse à un monde à deux dimensions. A l'endroit le monde visible et tangible. A l'envers un monde de forces intangibles [mais non moins réelles], vibrantes et bouillonnantes, que les chamanes et initiés, dans des périodes de transes, ramènent à la surface.

Plusieurs centaines d'objets, tous superbes, témoignent de cette culture millénaire. Sculptés dans du bois, de l'ivoire, des défenses de morse, ils offrent un luxe de détails extraordinaire.

Chaque pièce est une oeuvre d'art à part entière, tout à la fois renfermant une force pas possible, un souffle qui balaye le Grand Nord et que rien n'arrête, ouvrant sur un monde nouveau, mais aussi d'une fragilité, d'une légèreté, d'une ironie peu commune.

Assez petits, gardiens et acteurs d'un monde fabuleux, ils sont le reflet en raccourci de cette civilisation nomade.

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Quelques ouvrages indispensables pour prolonger l'exposition.

Les livres de Jean Malaurie, scientifique et grand spécialiste des peuples inuit. Notamment Hummocks et L'appel du Nord présentant de superbes photos prises au cours de ses nombreuses expéditions.

Heq : le Chant pour celui qui désire vivre, de Jorn Riel. Un des plus beaux livres que j'aie lu, au plus près de la vie...

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Le site de l'exposition au Quai Branly
http://www.quaibranly.fr/fr/programmation/expositions/a-l-affiche/upside-down-les-arctiques/index.html

mardi 28 octobre 2008

Francis Joyon sur la Route de la découverte

Francis Joyon, mettant ses étraves dans celles de Christophe Colomb, s'est élancé ce matin sur le parcours de la Route de la découverte, reliant Cadix et San Salvador (Bahamas) via les Canaries.

L'objectif est de faire mieux que le temps effectué par Thomas Coville sur la même distance et 2005, soit 10 jours et 11 heures.


Une tentative à suivre en direct (ou presque) [explications, photos, parcours avec relevés réguliers des positions...] sur le site http://www.trimaran-idec.com

mercredi 22 octobre 2008

Petite musique de l'après-midi

En attendant la sortie du huitième opus des Bootleg Series, un petit film tout en technicolor et nostalgie pour se remettre dans le bain. [Un film aux couleurs rouge et or qui se marient si bien avec le gris de l'automne. Parfait pour passer le temps et laisser glisser sur la peau une journée oscillant entre rêvasserie et intégration...].

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Mais encore !
Paroles et musique de Bob Dylan

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Bob Dylan - When the Deal Goes Down
envoyé par zefilm

dimanche 19 octobre 2008

Où il est question de particules élémentaires, de soupe primitive et de 400 euros



Une histoire tristounette glissant insensiblement sur la surface huileuse et glacée des choses, sans que rien sur elle n'ait de prise, comme une petite bille d'eau soûlote titubant au gré du vent sur la surface grasse et dodue des nénuphars, dans la chaleur moite des mares.

Dans les rais de lumière ; des fragments de matière qui volettent, se croisent et se frôlent, livrés à eux-mêmes et jouets entre les mains d'un destin blagueur, ballottés dans le magma bouillonnant d'une soupe primitive. Pas d'entité cohérente dans ces corps en mouvement, pas d'intention d'être encore. Un rien que moins de naissance. Mais une impulsion pourtant ; en demi-teinte le filigrane d'une innocence perdue.
Pour qui sait les lire, les signes d'une mécanique de vie dans ce ballet de particules en suspension.

Au coeur des heures placides aux vols insouciants, un frémissement qui vient citronner la surface de l'air, un souffle qui doucement agrège ces étoiles éparses en un ensemble parfait, rond, lisse, insaisissable, animé de sa propre force et volonté, en tout point étranger à la logique et la morale.


Étranger aux arcanes du pouvoir, mon destin était depuis longtemps scellé lorsque, au printemps, je quittai les allées tortueuses du 10 ème arrondissement, ses habitants aux mille vies alambiquées et à la joie féroce et ses immeubles flanqués d'escaliers en colimaçon, pour les avenues rectilignes du 16 ème, la douce quiétude de ses cours intérieures et ses petits ascenseurs désuets.

Échaudé par des promoteurs peu scrupuleux, innocent et naïf, et pensant être le maître enfin du cours facétieux de la vie, je pris les devants - effaçant toute trace d'une vie d'aventures, de taches de vin, d'ombres et de fantômes, de petits jours aux nuages gris, de sourires aux soleils éclatants, de nuits blanches, d'affichages sauvages - et m'efforçai de rendre vierge de toute souillure ce qui aurait pu être l'appartement témoin d'un épisode d'NCIS, tu le passes au rayon violet, je me prends direct 20 ans de cabane !

Pensant avoir brisé le signe indien de 10 ans d'états des lieux catastrophiques, je baissai la garde, sur de ma victoire. L'attaque vint d'ailleurs, masquée et perfide, vicieuse. Un coup sec et fatal qui me laissai pantelant.


Voilà l'histoire...

J'avais souscrit, pour mon précédent logement, au contrat d'un fournisseur d'énergie. Mon remplaçant en fit tout autant.
Deux petits grains de sable firent sombrer dans le surréaliste une passation de pouvoir qui aurait pu être simple.
Nos fournisseurs d’énergie se sont avérés être différents.
Les relevés de compteurs lors de l'échange, engrenage fatal, se sont révélés erronés.

Au final, un dénouement tragique et un dossier classé. Sans recours possible je me trouvai mis en demeure de payer la somme de 400 euros. Ce que je fis - non sans avoir perdu un temps et une énergie considérables dans une suite d'AR sans réponse, de coups de fils à des numéros surtaxés, des heures de conversations ubuesques lors de médiations sans fin et sans espoir...

Passé un moment de juste énervement et de froide colère - je vais t'enculer salope ! - je décidai d'analyser froidement la situation et, à défaut de comprendre - d'au moins poser les questions...

- Pourquoi n'y a t-il pas un mécanisme de sûreté à l'édition et à l'envoi de factures, ce qui éviterait de faire payer à un célibataire, en un mois, l'équivalent de la consommation de toute une année d'une famille nombreuse...
- Dans notre civilisation de l'aseptisé, du risque zéro, d'une sécurité à tout prix dont on nous bassine à longueur de temps, pourquoi n'y a t-il personne qui se soit inquiété d'une possible fuite de gaz propre à faire sauter tout l'immeuble et, par un jeu de domino, le quartier qui y est accolé ?
- Tout relevé de contrôle pour corriger une erreur de saisie m'a été interdit au motif de changement de fournisseur d'énergie. Je vois mal le rapport...
- Tous les fournisseurs ont sensiblement le même nom de sorte que personne ne sait s'il est rattaché – ou non - à l'opérateur historique. Il doit y avoir une raison marketing à cela -[édictée par un taré écervelé en chemise rose et costume rayé que je vois jouer sur des Game Boy dans mon RER du matin – abruti de jeu pour passer le temps et le goût resté sur ses lèvres de l'acidité rance de sa petite bite et de sa grosse bonne femme]- que je ne saisis pas...
- Qu'aurais-je bien pu acheter avec ces 400 euros ?
[
- un billet d'avion pour le Canada
- 10 restos dans une rue animée et adjacente à la rue Montorgueil
- un loyer à Montréal
- un micro bout du Réflex dont j'ai tant envie
- un diamant pour ma blonde
- la moitié de la télé de mon pote
- une PS3
- 200 bouquins à 2 euros
- un ordi portable et luisant de mille feux
- l'impression d'une thèse de 800 pages en 20 ex reliés
- une cuite royale
- la moitié d'un chien
- une flopée de chats
- les quatre roues et un plein d'essence de mon futur pick-up
...
]

Bref, écrasé par une machinerie monstrueuse et insaisissable, qui m'est de loin supérieure, j'hésite entre une lutte à mort (la mienne) et un renoncement au mépris insultant. Les aventures semblables lues çà et là font froid dans le dos, et, m'estimant finalement heureux et sorti d'affaires, je fais insensiblement le choix de la sagesse...

jeudi 16 octobre 2008

Métro du coin de la rue

Vite fait en passant dans le métro. Cadres dorés en pierre et tableaux de collages improvisés...

 
  
  
  
  
  
 

mardi 14 octobre 2008

Volvo ocean race 2008

Amies amis, le temps des courses au large est revenu !

Les huit bateaux de la Volvo Ocean Race ont quitté les pontons d'Alicante il y a 4 jours déjà et se tirent, en ce début de course, une bourre d'enfer pour rallier Cape Town, première ville étape de cette course autour du monde.

Le parcours est excitant au possible, avec l'apparition de nombreuses villes escales en Asie. Les longues traversées alternent avec des parcours plus courts qui promettent des régates haletantes.

Les jalons de temps de cette course - près de 9 mois [arrivée prévue à St Petersburg en juin 2009]- donne une idée de l'effort fourni !...


Etape 1 : Alicante à Cape Town
Etape 2 : Cape Town à Cochin
Etape 3 : Cochin à Singapore
Etape 4 : Singapore à Qingdao
Etape 5 : Qingdao à Rio de Janeiro
Etape 6 : Rio de Janeiro à Boston
Etape 7 : Boston à Galway
Etape 8 : Galway à Marstrand
Etape 9 : Marstrand à Stockholm
Etape 9 : Stockholm à St Petersburg

En parallèle de cette course bien réelle, se joue sur Internet une compétition qui regroupe les acharnés de la régate virtuelle !

Après une Barcelona world race épique [sur l'interface Live Skipper], je me replonge avec délices dans les joies de la course en ligne : nuits blanches entrecoupées de coups tactiques, gestion des sautes de vent, téléchargement de fichiers Ugrib, gestion aux petits matins brumeux des places gagnées (et bien souvent perdues...)...

Pour l'instant tout va bien, je descends l'Atlantique à 14 noeuds sur mon fidèle Nagoo, laissant derrière moi un hiver naissant, et entre en douceur dans la douce chaleur de l'été austral...

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Mais encore !
Quelques sites indispensables :

Pour le suivi de la course
Le parcours, avec une carte détaillée : http://www.volvooceanrace.org/schedule/

Le site http://www.grib.us permet de télécharger les fichiers météo d'une zone voulue, en temps réel. Cerise sur le gâteau, la navigation est intuitive, et le logiciel gratuit !...

mercredi 8 octobre 2008

Expo César

César. Anthologie par Jean Nouvel.

A la Fondation Cartier, ouverte à la lumière, au vent et à l'imaginaire.

Quatre séries d'oeuvres.

Les Fers - Les Animaux imaginaires.
Les Empreintes humaines.
Les expansions.
Les compressions.

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Mais encore...
http://fondation.cartier.com
Jusqu'au 26 octobre 2008


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vendredi 3 octobre 2008

Après la pluie

Hier soir sur les Champs-Elysées. Toutes fenêtres ouvertes et filant dans la nuit. Temps de pause assez long - images vibrante - laissant dans mon sillage le souvenir rouge sang de serpents assoupis...



Découvrez The White Stripes!


mardi 30 septembre 2008

Wizishop - E-commerce : dernière...

Démo sur le stand.

Wizishop permet l'ouverture d'une boutique en ligne sans engagement et sans frais. Un pourcentage est pris sur les ventes (dégressif en fonction des ventes).

La gestion du catalogue [création des rubriques, gestion d'une fiche produit] est très fluide et bien pensée. Une aide accompagne l'internaute tout au long des étapes.
Un produit peut être singularisé en rubrique, étiquettes, variables (poids, couleurs...)

Un effort est apporté à la gestion des médias, vidéos et photos (gérées en différentes tailles).

Accompagnement à la vente.
L'internaute est accompagné dans sa démarche marketing pour vendre mieux (ce qui est dans l'intérêt de Wizishop). Et est incité à adhérer au programme google adwords.

Fonctionnalités et graphisme modulaires.
Il y a un template de base, liberté est donnée à l'internaute pour ajouter et paramétrer de nouveaux templates.

Tableau de bord des commandes
Gestionnaires des commandes, filtrées par état : prix, en cours de livraison, livrées...

Fonctionnalités de CMS (gestion de contenu), pour gérer les pages statiques du site : présentation de l'entreprise, mentions légales...
Blog.
Respect des normes w3c.

Bref, des fonctionnalités complètes -[d'autres, nombreuses, sont en cours de développement, notamment la présence dans les moteurs de recherche comparatifs]- pour un site très convaincant !

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Mais encore ...

http://www.wizishop.com/

dimanche 28 septembre 2008

Panorama d'outils open source

E-commerce : deuxième...

Les atouts de l'open source
:
    - Le prix : accès gratuit aux sources et fonctionnalités !
    - La communauté : des techniques et fonctionnalités développées et améliorées par une communauté croissante et enthousiaste. Nombreux clubs d'entraide.
    - Pérennité des solutions : solutions qui ne sont pas tributaires de la vie d'une entreprise.
    - Modularité : ne pas être prisonnier d'une solution propriétaire.
Dans le panorama des outils open source orientés e-commerce, deux types se distinguent :
    - les outils "pure player" : solutions packagées, aux fonctionnalités fortement orientées e-commerce : Magento, Prestashop, Oscommece.
    - les cms (outils de gestion de contenu) auxquels il est possible de greffer un module -commerce : Joomla, Typo3, Ezpublish, Spip....

Critères à prendre en compte lors du choix d'un outil :
    - Ergonomie générale de l'administration (back-office).
    - Fonctionnalités natives, évolutivité et modularité du système.
    - Dynamisme de la communauté.
    - Souplesse de modification des templates.
Deux outils sortent du lot :
    - Magento : http://www.magentocommerce.com/fr/
      - Solution récente (début 2008) qui semble remporter l'unanimité.
      - Attention à l'hébergement : ne tourne pas sur un serveur mutualisé.

    - Prestashop : http://www.prestashop.fr/
      - Solution récente adaptée au marché français (répond aux problèmes de Tva, connexions bancaires...)
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Mais encore...

Solutions open source pour l'e-commerce
Intervenants :
- Smile : http://www.smile.fr/
- SQLI : http://www.sqli.com/
- Prestashop : http://www.prestashop.com/
- Webpulser : http://www.webpulser.com/
- Emencia : http://www.emencia.fr/fr

samedi 27 septembre 2008

E-commerce - première

Deux jours de pérégrinations à la Convention e-commerce Paris 2008. Bilan rapide en trois parties…


Aujourd’hui, première partie - Les clés pour réussir dans le commerce en ligne.

Le commerce en ligne est incontournable.
Evénement qui n'en est encore qu'à ses débuts.

Le marché de l'Internet est mature ; c'est à dire qu'il y a peu de nouveaux internautes et que la boutique en ligne doit fidéliser ses clients.

Règles de base à respecter

Ergonomie du site : importance d'un site bien pensé
    - Capitaliser sur les atouts du web par rapport au commerce traditionnel
    - Maquette claire et homogène.
      - Photos et média de bonne qualité.
      - Soigner la navigation et le plan du site: rubriques, scénarisation du parcours...
    - Apporter une attention particulière à la fiche produit, élément central du site.
    - Mettre le produit en valeur.
      - Au besoin, raconter une histoire, remettre le produit dans un univers, mettre en avant des fonctionnalités originales, interview d'expert...
      - Eviter les données sèches pour un produit difficile à présenter.
      - Rôle utile des médias web : photos / vidéo / animation flash...
    - Inclure des outils du web 2.0 - fonctionnalités du web communautaire : favoriser le retour utilisateur : permettre aux internautes de laisser des commentaires, des notes... Un produit avec un avis internaute - même négatif - se vendra mieux.
Faciliter le choix de l'internaute.
    - Se mettre à la place de l'internaute.
    - Rassurer l'internaute.
    - Site clair et homogène
    - Permettre plusieurs navigations possibles, pour répondre aux différents comportements d'acheteurs / types d'achats
      - Achat impulsif : mettre en avant des ventes flash, le top des ventes, des produits en soldes, livraisons gratuites...
      - Achat raisonné : soigner la navigation, fiche produit exhaustive, photo, vidéo...
      - Achat guidé : comparateur de produits, questionnaire pour proposer le produit adapté, guide conseils, rubrique d'aide (en ligne, par téléphone...)
Fidéliser le client : créer une relation de confiance
    - Rassurer sur les conditions de vente
    - Services : livraison gratuite, reprise d'un ancien matériel, sav...
    - Cadeaux, avantages
    - mailing, flux rss
    - Capitaliser sur une marque : campagne d'affichage, sponsoring, pub en ligne...
    - S'appuyer sur un réseau de commerce traditionnel : boutiques, réunions, congrès, foires ...

Allier autant que possible les techniques de vente traditionnelles (magasin, showroom...) aux techniques de vente en ligne. Le client rassuré et fidélisé ; on constate une augmentation du panier moyen en ligne de 30%.

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Mais encore !
http://www.ecommerceparis.com

Conférence : E-merchandising : ne ratez pas l'occasion de vendre plus !
Intervenants :
- Compario : http://www.compario.net/
- Altima : http://www.altima.fr/
- Cashstore : http://www.cashstore.fr/
- Datavance : http://www.datavance.com/

vendredi 26 septembre 2008

Matin de brume et écailles scintillantes



Mercredi matin, serré comme une vilaine petite sardine dans une boite en fer blanc, amoureusement collé à mes amis poissons [yeux globuleux et teint pas trop frais, les vacances sont déjà loin...], aux fins d'un voyage chaotique je m'extrayais des eaux poisseuses des grandes profondeurs pour gagner en apnée les rives accueillantes du parvis du Palais des congrès -[et non du Palais des congres comme l'eût permis un amusant principe de sympathie] - Porte Maillot - et y faire scintiller mes écailles aux rayons obliques et blafards d'un soleil d'automne. J'étais prêt pour la grand messe annuelle du commerce électronique.

Je me retrouvai déçu et esseulé.
Ce que j'avais pris pour un souffle épique, une vague grandiose de migration d'espèces entre toutes rassemblées n'était en réalité que le flux ordinaire de saumons remontant le cours de leur vie - trajet pénible et quotidien vers les tours inaccessibles de la Défense - pour y frayer, naître et mourir...

Las, je rebroussai chemin et me jetai corps et âme dans le coeur de Paris que je coupai en oblique, exit Porte de Versailles !

J'y restai deux jours, et y bus à la source !...

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Mais encore !

5ème Convention E-commerce Paris 2008 : http://www.ecommerceparis.com

A venir, un aperçu rapide dans le sens de la visite...

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Image: FreeDigitalPhotos.net


mardi 23 septembre 2008

Convention E-commerce Paris 2008

Oscillation de pendule. Allers et retours comme le flux et reflux régulier des marées. Il est des dates anniversaires qui reviennent avec une émouvante tendresse, et rythment une année passée sous un ciel gris de nuages.

J'étais, il y a un an déjà, soigneusement rangé dans un espace à moi alloué dans une rame de métro surbondée, raidi de gloire, frémissant d'impatience, exalté de missions nouvelles, homme nouveau pionner des temps modernes, colon cybernétique, en route vers des espaces vierges de tout pixel.

Comme Louis XV domestiquait ses villes en y parachutant de belles grandes places carrées, nous allions asservir le web, le ployer sous la coupe dure d'un code de fer !

Toujours l'événement revient, et encore demeure la même émotion de pacotille à se savoir petit pixel dans l’espace infini, acteur d'un souffle inutile et vain, mais mondial...

La convention E-commerce est le rendez-vous incontournable des marchands de volutes et des développeurs attendris qui y retournent chaque année, la queue frétillante et la truffe humide...

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Mais encore !
5ème Convention E-commerce Paris 2008 : http://www.ecommerceparis.com

vendredi 19 septembre 2008

CMS and co

Intéressant petit projet qui consiste à tester trois systèmes de gestion de contenu -[CMS comme on dit chez les zombies - une solution pour alimenter un site web en ligne]- pour en comparer les avantages et lacunes...

Joomla, Drupal et Spip... Et peut-être bien, plus tard, Ezpublish...

Ou comment partitionner son cerveau en trois compartiments égaux...

Chtong, reboot...

Résultat dans un prochain article ; si toutefois je n'ai pas quitté le monde des vivants pour un hypothétique espace temps cybernétique.

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Pour ceux qui connaissent, avez-vous un avis sur la question ?...

lundi 15 septembre 2008

Annonciation


Une belle annonciation onirique et décalée, ou le monde de Disney revisité par Annie Leibovitz.

mardi 9 septembre 2008

Richard Avedon à la Galerie du jeu de paume

Une expo en deux temps.

Au rez-de-chaussée, des photos de mode. Exercice de style pour distiller du mouvement dans un univers jusque-là engoncé dans ses codes et ses principes.

Il en ressort des images d'avant garde aux mises en scènes dynamiques et décalées [mannequins cintrés dans des robes de gala jouant au billard dans des arrières salles interlopes - cultissime photo de Dovima et les éléphants, remake de la Belle et la bête, ouvrant en grand sur un monde irréel, enveloppé d'une gaze vaporeuse et onirique].

Quelques portraits de personnalités que l'on aime à retrouver d'expos en expos [Louis Armstrong, Warhol, Beckett...], et dont les trombines familières font partie intégrante de notre petite ménagerie ambulante.

Mais l'essentiel n'est pas là... C'est à l'étage que l'expo devient extraordinaire.

- Richard Avedon met ses pas dans ceux de Robert Franck ou de Henri Cartier Bresson et s'offre un road trip dans l'Ouest américain. [In the American West, réalisée de 1979 à 1984]

- Le parti pris technique concentre toute l'attention sur le sujet photographié [uniquement des portraits - des plans rapprochés - un fond blanc ne présentant aucune aspérité pouvant accrocher le regard].

- Une volonté d'épingler le sujet et la photo à un moment précis, de figer l'instant, de le faire exister, de le rendre présent, de le rendre vivant. De ficher la photo dans le sol, de l'empêcher de se déliter. De rechercher et d'affirmer une preuve de son existence.
Et ce, tant dans les notices descriptives - brèves mais minutieusement détaillées [prénom, nom, profession - lieu de la prise de vue] - que dans la prise de vue [même minimaliste - portrait sur fond blanc - la mise en scène tend à faire exister le sujet. Les regards sont soutenus, les bras croisés, les cannes plantées dans le sol, comme des trépieds donnant plus de stabilité. Portraits de groupe - et de famille - impressionnants de force et de présence].

- Une force et une humanité exceptionnelles dans ces portraits. Les hommes sont debout, le regard soutient l'objectif, toute l'énergie de leur vie est rassemblée en un cliché. Souvent s'affiche l'attribut d'un métier qui fait partie d'eux-mêmes [serpent à sonnette décharné, abeilles, casques de chantier, chemises souillées de pétrole et de crasse, poussière de granite]

- Tout concourt à faire que, quel que soit leur vie, leur passé, leur métier, leurs idées et le fil ténu de leur futur ; ils furent à un moment donné debout, faisant face, de chair et de sang, palpitant et superbes, faisant honneur à leur condition d'Homme.

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Mais encore...

Exposition Richard Avedon
Photographies 1946 - 2004
du 01 juillet au 27 septembre 2008
Galerie du jeu de paume : http://www.jeudepaume.org


Légende de la photo
Roberto Lopez, ouvrier sur un gisement pétrolifère
Lyons, Texas, 28 septembre 1980.
Photographie extraite de la série In the American West
Richard Avedon
© 2008 the Richard Avedon Foundation

dimanche 7 septembre 2008

Une journée à Glastonbury







De la pluie, de la boue, des mariés, maya l'abeille, un dragon endormi, des chapeaux de paille, des oriflammes frémissants, la tête de la princesse de Lamballe (et son caniche), des lunettes fluorescentes, des étreintes volées et des baisers emportés par le vent !

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Mais encore...
Par ici les photos !

vendredi 5 septembre 2008

Ecriture automatique

Un été qui passe, tranchant et rapide comme un coup de rasoir ! Des cartes dépliées, repliées en vrac, émiettées, mâchonnées, dézinguées. Des voitures, des trains, des avions, des hôtels, des maisons de loc et une petite tente toute verte, héroïque et courageuse, bravant fièrement l'hostile climat anglais.

Des courses de vélo frénétiques sur de fluettes et sautillantes petites routes de campagne, des marches rêveuses à l'ombre des grands arbres aux larges feuilles piquetées de soleil, des heures de rêvasserie à l'ombre interlope et peu rassurante de parasols tout bourdonnant encore de l'agitation d'insectes nocturnes [chauve souris trouvant là un abri temporaire, papillons juteux et velus ayant définitivement établi résidence et araignées acrobates virevoltant de fil en fil].

Des iles océanes pour nous seuls, de longues heures de silence salées [Où je me coltine les aventures d'Adamsberg, de la Roumanie au Québec. Et de Varg Veum, plus dépressif que jamais...Ca va mal finir, je crains pour sa santé.] Du plaisir aussi de lire des polars écrits dans les années 80, quand le portable et l'internet n'existaient pas. Goddamm passez-moi un fax au plus vite Moneypenny, Londres est sous l’éteignoir [et moi-même je ne me sens pas très bien...] !

Des festivals frénétiques [Glastonbury - Electric Picnic], superbes de démesure et de décadence, enquillés les yeux écarquillés façon Orange mécanique, en apnée - pourvu que le corps tienne. Un frémissement à la surface des eaux, une onde, une clameur, quand tous nos souffles ne font qu'un ! Et la bière glacée de nous couler dans les poumons comme la sève alcoolisée d'un arbre de vie !

lundi 18 août 2008

Vacances

Quinze jours de courses. Pas de ces sprints éphémères qui claquent comme des balles et ne laissent dans la bouche qu'un plaisir perdu. Mais un effort long et soutenu - agréable quand le corps court seul et l'esprit vagabonde. De ces longues courses sous les branchages, des paysages magnifiques, des collines au loin toutes vaporeuses de brume, des sous-bois aux arbres élancés, aux larges feuilles piquetées de soleil. Des tapis de mousse et de résines de pin odorantes. Une foulée altière, flottant sous ces grandes cathédrales de lumière distillant la fraîcheur et le calme des églises.


Réception du visa pour le Canada, superbe et d'une blancheur immaculée. Sésame ouvrant les porte d'un monde nouveau...

Prochaine étape : l'envol !...

mercredi 23 juillet 2008

Décollage immédiat

Depuis deux jours je me ballade avec une petite Brune sur les épaules, et de grandes ailes de papillons dans le dos !...

Saturation d'oxygène et visions idylliques de Delirium tremens ... Etat d'apesanteur propre aux grandes altitudes...

Relâchement floconneux en un abandon extatique !

mardi 17 juin 2008

Deux lieux hors du temps

Le cabinet médical du docteur Plouf, antichambre de l'ambassade canadienne. Terrain neutre en suspend ; un monde un peu flottant, aérien, hors du temps et des lieux, comme suspendu entre deux rives.
Séance d'introspection et inspection méthodique d'un corps qui lentement se désagrège, mais essaye de n'en rien laisser paraître...


Dans la foulée, et pour prolonger cette sensation d'apesanteur - comme quand l'esprit se grise d'un trop plein d'oxygène - je filai illico à l'expo Camille Claudel. J'y retrouvai le Musée Rodin et mes amours de jeunesse - le luxe extraordinaire d'une maison de campagne au plein cœur de Paris, le souffle de la création et les ultimes limites de la fragilité.
De pièce en pièce, un dialogue suspendu entre les sculptures, qui se répondent en écho, comme un fil d'Ariane guidant aux portes de terres inconnues....

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Mais encore...
Le site du Musée Rodin : http://www.musee-rodin.fr

vendredi 30 mai 2008

Un long chemin et des petites pierres blanches

L'attende d'un visa de résidence permanente fait appel une vertu qui devrait être cardinale [et qui je pense doit être prise en compte comme un gage de motivation] : la patience...

Entre deux périodes d'attente, il est des courriers qui provoquent autant d'émotions qu'un message d'erreur de Microsoft dans un ciel d’azur : une lettre de l'Ambassade du Canada ! L'événement est alors fêté à sa juste mesure : champagne, apéro sur le Canal Saint-Martin et bobun royal au meilleur cambodgien de Paris !

Dans le dernier courrier en date : un ticket gagnant pour une visite médicale, avec prise de sang et Cie... Soit une mission angoissante pour tout paranoïaque / hypocondriaque qui se respecte...

L'examen médical est normalement la dernière étape avant l'attribution de la "brune" et du visa lui-même.

Si loin si proche... Attente...

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L'attente du visa peut être utilement mise à contribution pour préparer l'arrivée dans la Belle Province, notamment d'un point du vue professionnel.

Je profite de ce nouveau départ pour m'orienter vers un métier qui n'est pas très connu en France, mais qui semble établi au Québec : celui de "recherchiste / documentaliste" [Il consiste à effectuer une recherche sur un thème donné pour un tiers (auteur, entreprise...)].

Une nouvelle aventure dans l'aventure... Mais j'y reviendrai.

mercredi 28 mai 2008

Live skipper : épilogue...

Arrivée au petit matin dans le port de Boston à la barre de mon fidèle Oryx, à la 1156ème place. Le résultat d'une navigation un peu approximative [j'ai failli arriver à Montréal un peu plus tôt que prévu] faite de longues lignes droites et de coups de barre au gré des sautes de vent, mais finalement pas si mauvaise ; je gagne 400 places par rapport au départ ...

Vivement le Vendée globe !...

Dans la vraie vie, Loïc Peyron a remporté cette Transat Anglaise au terme d'une course passionnante !...

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Le site de la Transat anglaise :
http://www.thetransat.com

Le site de la course virtuelle :
http://www.liveskipper.com

lundi 26 mai 2008

Expo Marie-Antoinette

Superbe mise en scène de Robert Carsen pour un drame en trois actes.

L'enfance en Autriche dans un cadre grand bourgeois, bercée par une vie d'indolence, ce qui n'allait pas l'aider à être reine...

Le règne.
Les heures d'une femme enfant, papillonnant de plaisirs en amusements. Une reine s'enivrant de luxe et de fêtes, fuyant l'étiquette stricte de la cour dans des cercles d'amis restreints, au Hameau ou au Trianon.
Insensiblement, l'icône d'une royauté intouchable, s'effrite...

La chute.
Une pièce sombre, presque étouffante.
D'un côté des citations tirées de journaux intimes, une alternance d'espoirs et de renoncements.
De l'autre, les signes d'un monde nouveau, moderne et épique, tournant le dos à l'Ancien Régime. Une marche en zigzag vers un destin tragique.

Le plus émouvant est une petite coiffeuse toute simple - par rapport au mobilier pour le moins chargé des salles précédentes - surmonté d'un miroir au teint laiteux qui semble avoir gardé le souvenir de ceux qui s'y sont regardé. Pendant une seconde qui se fige - le vertige d'un voyage dans le temps - c'est le regard de Marie Antoinette que l'on voit dans le nôtre.

Au fond de la pièce, flottant comme un fantôme immaculé, le dessin de David, blanc et tranchant comme une lame de guillotine.

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Mais encore...

Exposition Marie-Antoinette au Grand Palais.
http://www.rmn.fr/Marie-Antoinette

mercredi 14 mai 2008

Live skipper et Transat anglaise

Après un tour du monde (virtuel rassurez-vous... ) mené de haute lutte, les pieds dans l'eau et la tête dans les étoiles, je rempile pour une course sur les serveurs de Live Skipper, cette fois en participant à la Transat anglaise !... Je ne suis pas vraiment amariné, comme le montre la trajectoire pour le moment un peu rectiligne de mon fidèle Oryx ; mais petit à petit les options se précisent. Coup de barre à tribord et route au Nord pour gagner les vents portants, et titiller les icebergs...

Dans la vraie vie 6 monocoques se suivent en moins de 50 miles, Foncia en tête, autant dire que la régate fait rage...


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Deux sites pour suivre la course : http://www.thetransat.com et http://www.liveskipper.com

mercredi 7 mai 2008

Allers et retours Paris / Province.

free music


free music


D'un côté un bleu gris de métal, de l'autre des verts tendres et acidulés. Des horizons de vapeurs fiévreuses ourlées de jaune, frissonnant au soleil.
Une campagne indolente, des routes noueuses se dérobant, ondulant sous nos pas aux heures mornes de l'après midi.

Des soirées de torpeur, un polar à la psychologie de superette [Jonathan Kellerman - Le monstre - truffé de petites phrases hallucinantes, mélange d'affect de bazar et de soupe en boite], un sommeil de plomb agité de tics nerveux, habité de volutes pailletées de couleurs, à l'image des ciels feuillus de sous-bois piquetés de rais de lumière, sans rêves - un sommeil d'innocence, comme doivent en faire encore les enfants et les chiens...


lundi 5 mai 2008

Bibliothèque idéale

Comme point de départ ; une idée de classement, de collection, d'établir des listes, de mettre au même niveau...

Dresser une liste des auteurs, lus et relus - qui, à force d'être trimballés dans des sacs de voyage, de prendre le soleil sur les plages avants des voitures, de se faire triturer dans tous les sens, font partie de la famille et même un peu de nous même...


Je voulais présenter ma bibliothèque idéale par auteur, avec une petite fiche descriptive associée... Impossible... En attendant cette fresque : une liste temporaire !

Romans
    Pete Dexter
    John Steinbeck
    Ernest Hemingway
    Sinclair Lewis
    Toni Morrison
    Jack London
    Herman Melville
    John Irving
    Peter Mayle

    Irène Némirovsky
    António Lobo Antunes
    Milan Kundera

    Blaise Cendrars
    Albert Camus
    Philippe Claudel ; Les âmes grises
    Daniel Pennac
    Céline
    Amélie Nothomb
    Boris Vian
    Charles Baudelaire

    Federico García Lorca

    Dante
    William Shakespeare
    Homère

    Alessandro Baricco
    Giacomo Leopardi « Je suis mûr pour la mort ! »


    J.K.Rowling
    John Ronald Reuel Tolkien

    Ahmadou Kourouma

    Tom Sharpe ; La route sanglante du jardinier Blott

    Gao Xingjian

    Luis Sepúlveda
    Francisco Coloane

    Frank Herbert : Dune
    Isaac Asimov


Polars
    James Ellroy
    Walter Mosley
    Jo Nesbo
    Gunnar Staalesen
    Ake Edwardson , Danse avec l'ange
    Henning Mankell
    Fred Vargas
    Agatha Christie


Historiens
    Jacques Le Goff
    Georges Duby
    Daniel Arasse
    Michel Winock
    Pierre Miquel
    Jean-François Sirinelli
    François Bluche
    Ivan Cloulas
    Pierre Grimal
    Jean Delumeau
    Michel Pastoureau
    Pierre Carlier


Bandes dessinées
    Cosey
    François Bourgeon
    Jacques Tardi
    Benoit Sokal

    Edgar P. Jacobs

    Manu Larcenet
    Sfar
    Lewis Trondheim

    André Franquin
    Tome et Janry
    René Goscinny

    Gary Larson
    Bill Watterson

lundi 28 avril 2008

Expo Patti Smith / Andrea Branzi

free music


L'expo, dans les sous-sols de la Fondation Cartier, donne l'impression de se perdre dans les pensées labyrinthiques d'une icône punk/rock. Un zeste de création expérimentale type année 60 - genre Easy rider en noir et blanc, le plan séquence du cimetière, sous acide...
Un accrochage original mêle projections sur plaques de plexi translucide, poésies et expériences sonores. La musique, noyée et perdue, semble curieusement absente...

De voir Patti Smith cloitrée dans les sous-sols, recluse dans les années 70, c'est un peu le regret d'une occasion manquée ; celui de ne pas avoir pris le parti de la modernité...
Cette musique - rugueuse et accrocheuse - et cet état d'esprit n'ont pourtant pas pris une ride. Et se seraient inscrits superbement, le volume à fond et lancés sans retenue, dans l'architecture élancée et aérée de Jean Nouvel !


L'expérience donne le vertige, et l'envie de vite regagner la surface pour respirer un peu d'air frais...

En surface, d'ailleurs, pour se changer les idées, il y a une installation de Andrea Branzi, légère, aérienne et rigolote comme tout !

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Mais encore...
Le site de la Fondation Cartier
http://fondation.cartier.com

dimanche 27 avril 2008

Bibliothèque idéale

Il est des questions rituelles ! Sans effort les mots trouvent leur place comme dans une seconde peau.

De quelle race de chien faire son ombre errante ?
Japonaises ou américaines (les motos j'entends…) ?
Au shaker ou à la cuillère ?

Les réponses sont rarement innocentes, chacun faisant avec ses idéaux les concessions qui s'imposent !

De toutes ces questions il en est une plus essentielle encore.

S'il ne devait rester qu'un livre. Si le monde se rétrécissait jusqu'à devenir un îlot perdu. Mes amis et ma famille partis.
L'essence des choses ne devenant que l'ombre d'elle-même.
Moi luttant et me débattant, enlaçant dans mes bras mes richesses, mais celles-ci s'effritant et tombant en poussière.

Ne pouvant sauver qu'un seul livre pour partager une éternité de solitude, quel serait-il ?

mercredi 23 avril 2008

Petite brise sur une mer d'huile...

Un frémissement, une irisation, comme provoquée par les grandes échasses maigrelettes et aériennes des araignées d'eau sur la surface lisse et tranquille des mares, dans le calme des sous-bois...

Premier signe annonciateur : une réunion d'information sur la Mauricie au Bureau d'Immigration.

Dans le couloir, des affiches du Québec au fil des saisons - Printemps Eté Automne Hiver. Comme pour rappeler une année de démarches, jalonnée de petites pierres blanches, entre attente et rendez-vous. Au bout des doigts, comme un mirage vaporeux, un eldorado et une terre d'aventure toute proche.
Le présent et le futur réunis en une tête d'épingle - un raccourci de l'espace et du temps - [les conditions idéales du Big-bang]...

Dans la foulée, presque naturellement - signe que l'animal avait besoin de se dégourdir les jambes - une lettre de l'ambassade nous informe que notre demande est prise en compte : ça n'a l'air de rien, mais mine de rien c'est une nouvelle étape de franchie !...


En parallèle de ces démarches administratives très encadrées et détaillées, c'est surtout le début d'un processus qui semble tout à coup beaucoup plus urgent : la réactivation des contacts et la préparation concrète du parachutage en terre promise !...

Si loin si proche... Attente...

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Le site indispensable à toute aventure Canadienne et Québécoise : http://www.immigrer.com

vendredi 18 avril 2008

J'adore Paris !

Saucissonné dans un siège charter en partance pour la Finlande, me voilà à la merci de mon voisin sympathique, affable, et néanmoins extrêmement alcoolisé, me susurrant à l'oreille d'une voix pâteuse chargée de Lapin Kulta (L'or de la Laponie) : J'adore Paris.

Le voyage suit son cours ; l'altitude ayant cette particularité intéressante de démultiplier l'euphorie, mon voisin s'enhardit et le murmure tendu mais presque distancié, maîtrisé au prix d'un effort violent, devint déclaration d'amour ; l'affection amicale, tirade dithyrambique et bientôt étreintes et sanglots !

Tout y passa :
    - Les monuments de Paris, les plus beaux du monde, figés comme les maisons de sucre d'Hansel et Gretel. Le Sacré Coeur dominant la morne plaine.
    - Les chanteurs populaires et non des moindres, la môme Piaf en tête, toute encore frémissante de passion, son petit menton qui tremble, toujours prêt à s'échapper de ses lèvres entrouvertes un murmure à vous fendre le coeur.
    - Les rues de clair-obscur, qu'on imagine sans peine en noir et blanc, les pavés scintillants encore d'une ondée dans le soir. Les photos qu'on a en nous et qu'on trimballe partout, de Doisneau et de Brassai.
    - Des parisiennes en Technicolor, toutes en robes flamboyantes, tressautantes de petits pas menus, belles et muettes, enivrantes comme un délire de fièvre.

Entre deux apparts [entre deux couches de peinture, ponçage, polissage, grattage et toutes ces sortes de mots en age], je sillonnai Paris d'Est en Ouest. Je repensai à mon ami finlandais et me disais que le Paris de ses rêves éthyliques avait bien changé...


Paris est vivant, et il bouge et il gueule ! Il est coloré et t'étreint et te mord, et souffle dans ton cou une rengaine mauvaise à ne plus te lâcher...

A vélo, la nuit, c'est un traveling de film !
Des Champs au Boulevard Saint-Honoré, on roule sur du velours. [Engueulade avec des taxis aux intersections - prise de la Concorde sous les marronniers, face à l'ambassade américaine - moment rare de satisfaction tenant à la main mon vélo tout pourri qui piaffe d'impatience passant en revue des bagnoles reluisantes faisant le pied de grue devant l'Automobile Club de France]. L'air ensuite devient une écharpe de luxe et le spectacle se déroule dans un décor de théâtre [Gomina, chemises roses et costumes rayés. Quelques hauts talons rehaussés de manteau de fourrure, en représentation devant l'Hôtel Costes, font des allers/retours pleins d'emphase entre deux limousines. Ca sent le soleil toute l'année, la saveur douce amère de la Margarita, le cigare et la brillantine].

Des Halles à la Porte Saint-Martin, la rue change de rythme. Rue des Petits-Carreaux, Rue Montorgueil, décrochage devant La Grille pour prendre vite fait la Rue Saint-Denis devant le Frog And Rosbif.
L'air du Nord est sec et vif. Plus râpeux aussi. Les couleurs sont moins tranchées, passent de l'acidulé rose bonbon au sombre du vert bouteille et au jaune olive. La vie à la consistance riche et pâteuse des grandes toiles d'Asger Jorn. Une vie rugueuse et des problèmes pas simples ; une densité de crêpe en béton. La chaleur monte aux joues et dans la gorge un goût de sang rouge et de rance poisseux se mélange à la salive.

Canal Saint-Martin - Terminus haletant. Cradingue et bohême. Le quartier change pourtant, des petites boutiques mignonnes vendant l'air du temps fleurissent un peu partout. Pour le reste, c'est mélangé, vivant, excité, énervé et heureux, et un peu n'importe quoi... Pique-niques de bazars hétéroclites, de bière et de champagne, apéros à Artazart, rock râpeux au Jemmapes, en français ou en polonais, selon l'humeur !

J'adore Paris !...


mercredi 16 avril 2008

Adsl et bouquinage

Clamons le haut et fort, la Darty Box fonctionne au poil. Et fait le bonheur des petits et des grands -(surtout des grands)- qui peuvent :
    - Avoir le wifi [je sais, ça fait longtemps que ça existe, mais mieux vaut tard que jamais]
    - Virer l'antenne râteau et regarder la télé sans jolis petits pixels dansant autour des personnages, les nimbant d'une lumière mystique, créant des auréoles, et rajoutant aux intrigues un suspense insoutenable [mais qu'est ce qu'il dit ?! mais qu'est ce qu'il fait ?! mais comment ça finit ?!]
    - Enterrer la vieille télécommande qui avant un amusant court circuit obligeant les forçats de la télé à se lever toutes les 4 secondes 5 [avec 6 chaines ça va, avec 50 ça peut être pénible...]
    - Accessoirement, téléphoner

Sinon, pour oublier ces frémissantes avancées techno-geeks scintillantes comme un sapin de Noël, je me suis plongé dans God's Pocket de Pete Dexter. Une écriture tranchante comme un coup de rasoir et un plaisir de lecture électrique !


jeudi 27 mars 2008

Asger Jorn à la Maison du Danemark


Jusqu'au 6 avril, la Maison du Danemark expose une soixantaine d'oeuvres du grand peintre CoBrA Asger Jorn.

C'est l'occasion de se replonger dans ces toiles abstraites, enveloppantes et très travaillées, d'aller d'admirations en étonnements ; d'autant que la démarche d'Asger Jorn et son regard sur l'art ne manquent pas d'humour...

L'expo se termine idéalement par un Smørrebrød pris sur le pouce et d'entendre, du haut des Champs-Élysées, souffler le vent du Nord...

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www.maisondudanemark.dk






Traîne de comète et Bensonhurst blues

Allers et retours Paris / Province. Traversées de Paris de jours comme de nuit sur une étoile filante s'éffilochant de plus en plus et laissant dans sa traîne des paillettes de comètes. Concert prochain de Glastonbury. Attente d'un visa libérateur.

La vie est au voyage et j'enrage de n'être pas à l'instant même dans un avion ou un train explorant le vaste monde !



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Mais encore...

Musique de Oscar Benton : Bensonhurst blues

mercredi 19 mars 2008

Buzz - Fuzz et Presse citron...

Chaque matin, je fais une revue de web, zigzague de flux RSS en site web, et passe à la moulinette les derniers articles publiés sur mes sites préférés. Principalement des sites consacrés à la photo, des sites de dessinateurs et de graphistes, des blogs consacrés aux nouvelles technologies et à Internet.

Parmi ceux-ci : le site Presse Citron.
http://www.presse-citron.net

Le site se présente sous la forme d'un blog et offre un tour d'horizon des nouveautés et services en matière d'internet.
  • revue de sites nouveaux ou anciens offrant des fonctionnalités pertinentes
  • décryptages de tendances de fond ou analyses de phénomènes de mode
  • essais de matériels [à lire notamment l'excellent article consacré à l'eepc]
  • quelques articles qui n'ont rien à voir, car son auteur aime parfois à passer, avec un bonheur certain, du coq à l'âne...

La qualité de l'information, la liberté de ton, les analyses construites et réfléchies, combinées à une écriture vive et non dénuée d'humour [le sérieux mâtiné d'ironie] rendent ce site terriblement addictif !


Eric Dupin, le webmaster de Presse citron, est également chef de Fuzz.
Fuzz est un relais d'informations : c'est à dire qu'il agrège des favoris et des fils RSS.

Le site Fuzz a publié un lien vers un blog people qui faisait état des transports amoureux d'un acteur de ciné.
L'acteur a porté plainte, et l'affaire doit se régler devant les tribunaux...

Cette affaire soulève des questions sans doute très complexes [responsabilité des auteurs, responsabilité des hébergeurs, sources de première et de seconde main, droit à la vie privée, droit à l'image...] auxquelles je n'ai pas de réponse, et que je me garde bien de juger.

Reste que, on l'occurrence, cette regrettable aventure aurait trouvé un dénouement heureux si les deux parties avaient pu échanger en bonne intelligence...

Cette affaire crée un véritable buzz - et un soutien à Eric Dupin - [chez les lecteurs de Presse citron, et au-delà], auxquel, en tant que lecteur assidu de Presse citron, je m'associe...

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Pour revenir à la source, comprendre et se faire sa propre idée...

http://www.presse-citron.net
http://www.fuzz.fr/


Les dessous de l'affaire...
http://www.presse-citron.net/...

vendredi 14 mars 2008

Bouquinages

free music



C'est le week-end et le salon du livre ; alors n'oubliez pas de lire !...

Pour ma part, je me suis plongé avec délice dans l'oeuvre de Philippe Claudel [La Petite Fille de Monsieur Linh, Le Rapport de Brodeck, et, au ciné, Il y a longtemps que je t'aime]. J'espère qu'il va pleuvoir, que je puisse rester au chaud sous la couette en toute bonne conscience...

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La bande son de ce vendredi qui s'étire doucement : I've got to see you again, de Norah Jones.

mardi 11 mars 2008

Pour un art engagé

De zigzag en rebonds, je suis tombé sur Internet nez à nez avec cette passionnante question : C’est quoi l’art, aujourd’hui ?

Sur le sujet, j'ai un avis assez tranché (et sans doute contestable...)

Trois idées. L'art doit :

- aller à l'essentiel, cherche l'épure, retrancher, élaguer le superflu
- présenter un cadrage, une vision, et, par extension, un engagement
- offrir un supplément d'âme : une légèreté, une émotion, un frémissement, une palpitation


L'art conceptuel - de part son renouvellement perpétuel et intellectualisé, vide et tellement triste - présente pour moi, au mieux une fuite en avant incontrôlée sans sens ni but, au pire une nouvelle forme de pollution...


Le malheur étant que ces happenings permanents sont très prisés des conservateurs de tous poils [intérêt sincère ? - ou facilité de présenter une oeuvre sans risque et sans saveur à un public de plus en plus pudibond, puritain et frileux ?] - et que chaque m² pris par ces installations monumentales est un espace de moins pour un art engagé !...

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[La question est posée sur un site consacré à l'art que j'affectionne beaucoup : http://lucileee.blog.lemonde.fr]

dimanche 9 mars 2008

Blues et arc-en-ciel

free music



Ciel de plomb sur Paris et grands rais d'une belle lumière chaude de fin d'après midi. Double arc-en-ciel au-dessus des toits. Au loin, un voisin nettoie sa gouttière avec un tuyau d'arrosage par sa fenêtre, torse nu, la clope au bec.

Tout va bien...


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Crédits

Musique de Koko Taylor, superbe chanteuse de blues.
http://www.kokotaylor.com