vendredi 5 septembre 2008

Ecriture automatique

Un été qui passe, tranchant et rapide comme un coup de rasoir ! Des cartes dépliées, repliées en vrac, émiettées, mâchonnées, dézinguées. Des voitures, des trains, des avions, des hôtels, des maisons de loc et une petite tente toute verte, héroïque et courageuse, bravant fièrement l'hostile climat anglais.

Des courses de vélo frénétiques sur de fluettes et sautillantes petites routes de campagne, des marches rêveuses à l'ombre des grands arbres aux larges feuilles piquetées de soleil, des heures de rêvasserie à l'ombre interlope et peu rassurante de parasols tout bourdonnant encore de l'agitation d'insectes nocturnes [chauve souris trouvant là un abri temporaire, papillons juteux et velus ayant définitivement établi résidence et araignées acrobates virevoltant de fil en fil].

Des iles océanes pour nous seuls, de longues heures de silence salées [Où je me coltine les aventures d'Adamsberg, de la Roumanie au Québec. Et de Varg Veum, plus dépressif que jamais...Ca va mal finir, je crains pour sa santé.] Du plaisir aussi de lire des polars écrits dans les années 80, quand le portable et l'internet n'existaient pas. Goddamm passez-moi un fax au plus vite Moneypenny, Londres est sous l’éteignoir [et moi-même je ne me sens pas très bien...] !

Des festivals frénétiques [Glastonbury - Electric Picnic], superbes de démesure et de décadence, enquillés les yeux écarquillés façon Orange mécanique, en apnée - pourvu que le corps tienne. Un frémissement à la surface des eaux, une onde, une clameur, quand tous nos souffles ne font qu'un ! Et la bière glacée de nous couler dans les poumons comme la sève alcoolisée d'un arbre de vie !

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